La naturopathie est avant tout un art de vivre, une philosophie qui promeut la prévention en terme de santé. Le naturopathe est un éducateur de santé naturelle et vous accompagne tout au long du chemin. De ses conseils, vous adoptez une hygiène de vie propice au maintien de votre santé. Vous avez le pouvoir sur votre santé !
D’après Wikipédia, « un perturbateur endocrinien (PE) est une substance chimique qui affecte le système hormonal.
Un perturbateur endocrinien est une molécule ou un agent chimique composé, xénobiotique ayant des propriétés hormono-mimétiques et décrit comme cause d’anomalies physiologiques, et notamment reproductives. »
Pour résumer, comment éviter les perturbateurs endocriniens ?
Alimentation ◦ Éviter d’acheter des aliments gras emballés dans du plastique (plats congelés, boites de conserve, cannettes presque toujours recouvertes d’un film plastique…) ◦ Eau : s’assurer que les bouteilles soient estampillées 4 et 5 (logo triangle sous la bouteille en général) ◦ Ne pas manger de poissons prédateurs comme thon, espadon, daurade, brochet… et préférer les petits poissons ◦ Ne pas consommer d’abats ou de foie animal non issu de la filière bio. Les abats sont des organes de détoxification et donc riches en polluants de toute sorte ◦ Réduire sa consommation de viande à 1 ou 2f/semaine ◦ Préférer les fruits et légumes biologiques ◦ Ne pas utiliser les verres en polystyrène pour les boissons chaudes ◦ Éviter les poêles antiadhésives car certaines relarguent des PE ◦ Utiliser des boites en verre pour conserver les aliments
Salle de bain ◦ Ne pas acheter de cosmétiques contenant des parabènes ◦ Ne pas utiliser de produits solaires non biologiques ◦ Éviter les parfums de synthèse ainsi que la presque totalité des produits utilisés chez le coiffeur ◦ Remplacer les serviettes hygiéniques par des produits issus de la filière bio (serviettes en coton réutilisables, culottes menstruelles…) ◦ Préférer le savon en pain plutôt qu’en flacon plastique
Salon/lit : Éviter les produits retardateurs de flamme
Les glucides sont des macronutriments, comme les protides et les lipides. Ils apportent de l’énergie à raison de 4kcal par gramme.
Il y a les sucres simples et les sucres complexes ; les sucres complexes étant constitués d’un arrangement de sucres simples. Ici, je n’aborderai que les sucres « plaisir », « ajoutés », « simples », « cachés ».
Les sucres plus complexes feront l’objet d’un autre article.
Les sucres sont naturellement présents dans de nombreux aliments, tels que le fructose présent dans les fruits ou le lactose dans le lait.
Mais dans certains cas, les fabricants ajoutent également des sucres supplémentaires aux aliments transformés, pour ajouter ou équilibrer les saveurs. Et c’est là que ça se complique!
Il y a de quoi y perdre son latin!
Le sucre est caché sous tellement de petits noms exotiques que pour le non initié à la lecture et à la compréhension des étiquettes ou à la chimie, difficile de s’y retrouver!
Du sucre, il y en a partout mais alors vraiment partout, même dans les produits dont on ne soupçonnerait pas sa présence comme le jambon industriel par exemple !
Cet article vous permettra d’y voir un peu plus clair, attention, il est souvent nécessaire de porter une bonne paire de lunettes!
Lecture des étiquettes
Les ingrédients sont obligatoirement répertoriés en fonction de la quantité incluse dans l’aliment. Par exemple, le premier ingrédient du pain est généralement un type de farine, car il y a plus de farine que tout autre ingrédient. L’eau est généralement le premier ingrédient répertorié dans de nombreuses boissons.
En ce qui concerne le sucre, parfois, il y aura de petites quantités de nombreux types de sucre, de sorte qu’aucun d’entre eux ne sera répertorié dans les premiers ingrédients de la liste, même si l’aliment contient au final des quantités importantes de sucre ajouté.
On peut aussi voir le sucre se faire passer pour un ingrédient «sain», comme le sirop d’agave, le sirop de riz ou même le «jus de canne bio déshydraté». Parce que le mot «sucre» ne fait pas partie du nom, cela ne ressemble pas à du sucre.
Parfois, du jus de fruits concentré est inclus dans un aliment qui semble sain, mais généralement, les jus choisis, tels que les jus de raisin blanc, de pomme et de poire, sont parmi les moins nutritifs. De plus, dès qu’ils sont concentrés, il ne reste vraiment plus que le sucre.
Tous les petits noms “sucrés” , Liste non exhaustive !
Glucose, Fructose, Dextrose, Maltose, Miel, Mélasse, Sirop de riz brun, Sorbitol, Sirop de maïs, Sirop de maïs à haute teneur en fructose, Agave, Jus de canne, Dextrine, Amidon, Amidon modifié, Amidon génétiquement modifié, Sirop de malt, Sucrose, Sucre de table, Sucre de palme, Saccharose, Sucre de Cannes, Sucre glace, Sirop d’érable, Maltodextrine, Caramel, Sucre de betterave, Sucre brun, Malt d’orge, Sirop de Caroube, Cassonade, Sucre roux, Galactose, Fructose cristallisé, Lactose, Ethyl-maltol, Sucre de noix de coco, Sucre Muscovado, Sucanat, Jus de fruits, Jus de fruits concentré, Sirop de Sorgho, Rapadura, Nectar ou sirop d’agave, Cristaux de canne à sucre (ou «cristaux de jus de canne»), Édulcorant de maïs, Sucre inverti, Sucre brut, Sirop de blé, Sucre Turbinado, Xylose (ou sucre de bouleau)…
Souvenez-vous : tous les sucres ne se valent pas. Il est préférable de consommer un peu de miel, de sirop d’érable ou un sucre complet qui ne sont pas raffinés et apportent des nutriments ! Et pensez à bien lire la liste des ingrédients jusqu’à la fin
Comment s’y retrouver pour mieux consommer ?
Préférez autant que possible des produits sans sucre ajouté.
A défaut, préférez les produits contenant des sucres les moins raffinés possible (miel, agave, érable, sucre de coco, rapadura…) et limitez autant que vous le pouvez les sucres transformés ou modifiés (tous les autres).
Pour consommer en connaissance de cause, il est indispensable de regarder les listes d’ingrédients.
La meilleure façon pour limiter sa consommation de sucre
Consommer des aliments frais, simples c’est à dire les moins transformés possible
Commencer ou recommencer à cuisiner
Pour les pâtisseries, choisissez un sucre complet et non raffiné type Rapadura. Plus économique puisque seulement la moitié des quantités indiquées sur vos recettes sera suffisante
Seule l’eau est indispensable à notre santé.
Lisez les étiquettes, ayez un œil critique sur les produits que vous achetés
Le sucre apporte un sentiment de bien-être mais c’est un « faux ami ». Il est addictif.
La consommation de sucre entraîne une spirale infernale d’une durée approximative de 40 min.
Quand on consomme une sucrerie, l’adrénaline est sécrétée et elle entraîne la libération de glycogène dans le foie. Celui-ci produit un effet « coup de fouet », une douce euphorie (flash de sérotonine), du coup, le pancréas produit de l’insuline ce qui provoque une chute de glycémie dans le sang. Cette hypoglycémie fait chuter la sérotonine, on se sent un peu plus faible et notre humeur est maussade et donc on a envie de sucre pour compenser !
C’est un cercle vicieux : le sucre appelle le sucre.
Le sucre non utilisé par l’organisme est stocké sous forme de graisse.
De plus, il acidifie et déminéralise l’organisme, entretient l’inflammation et les douleurs, affaiblit le système immunitaire, favorise le surpoids et le diabète. Il est à l’origine de beaucoup de maladies, mieux vaut donc l’éviter. On le trouve, outre en carrés ou en poudre, dans les bonbons, le chocolat, les biscuits et pâtisseries, les jus de fruit, les sodas, et dans les plats préparés.
Les édulcorants
Les édulcorants sont des produits qui confèrent un goût sucré à un aliment tout en ayant une valeur nutritive faible ou nulle. L’un des effets les mieux documentés est que les édulcorants perturbent le circuit de récompense. Autrement dit, lorsque l’on mange ou boit un produit « light », le cerveau active le circuit de la récompense du sucre en pensant qu’il s’agit d’un sucre. Cependant, au niveau intestinal, aucun sucre n’est absorbé, et n’étant pas récompensé le cerveau tend à pousser à consommer davantage sucré pour obtenir du vrai sucre.
Les études montrent que les produits « light » ne font pas mincir et qu’ils induisent un comportement « je m’autorise à manger plus ».
La consommation régulière d’édulcorants augmente le risque de diabète de type 2 et d’obésité.
Contrairement aux idées reçues, toutes les graisses ne sont pas synonymes de cholestérol, surpoids et problèmes cardiovasculaires ! Faisons un point !
Les lipides sont essentiels à notre cerveau et à chaque cellule pour leur bon fonctionnement. Cependant il faut distinguer les acides gras saturés et les acides gras insaturés.
Les acides gras saturés : en excès, ils sont facteurs de surpoids, d’inflammation, d’allergie, syndrome métabolique, augmentent le taux sanguin de triglycérides et/ou de LDL-cholestérol (dit « mauvais cholestérol »), et participent à l’apparition de maladies cardiovasculaires.
On les trouve dans le beurre, l’huile de coco, l’huile de palme, les produits laitiers, les viennoiseries, les pâtisseries, les viandes grasses et les plats préparés.
La consommation de ces produits est donc à limiter.
Les acides gras insaturés : (oméga 3 – 6 et 9) ce sont eux que l’on va privilégier dans une alimentation de qualité.
Omega 9
Ils sont :
liquides à température ambiante
se figent en dessous de 14°C
relativement stables à la chaleur
On les trouve surtout dans :
l’huile d’olive et l’huile d’avocat
les amandes
les graisses d’oie et de canard
On peut donc retenir que les oméga 9, stables à la chaleur, permettent la cuisson. Ils sont une alternative intéressante aux graisses saturées qui sont pro-inflammatoires, consommées en excès.
Les omégas 9 sont actifs dans la prévention des risques cardiovasculaires. L’huile d’olive, est, par exemple, très riche en polyphénols anti-inflammatoires.
Omega-6 et omega-3
Ce sont les acides gras essentiels AGE. Essentiel veut dire que notre corps ne sait pas les fabriquer. Ils doivent donc être apportés par l’alimentation. Le rapport oméga 6 / oméga 3 doit se situer aux alentours de 4/1 alors qu’en général il se situe plutôt aux alentours de 20/1 car l’alimentation industrielle est très pauvre en oméga 3.
D’une façon générale, on va privilégier les apports en oméga-3 pour leur qualité anti-inflammatoire et limiter les oméga-6 à cause de leur propriétés pro-inflammatoires.
Les sources alimentaires en oméga-6 sont les graines et l’huile de tournesol, l’huile de maïs, de pépin de raisin, les viandes, abats, œufs…
Les sources alimentaires en oméga-3 sont essentiellement des poissons gras : sardines, maquereaux, harengs, anchois mais aussi le thon, la daurade, l’espadon… Une préférence toutefois pour les petits poissons, plus pauvres en polluants et métaux lourds.
On les trouve aussi dans l’huile de lin, de cameline, de colza, de noix, de chanvre, ainsi que dans les graines de chia, de chanvre… Elles sont fragiles car oxydables : il faut les conserver au réfrigérateur et les consommer crues exclusivement.
La qualité des huiles conditionne la valeur nutritionnelle : elles doivent être BIO, VIERGES et PRESSÉES À FROID.
En quantité suffisante les omégas 3 et 6 favorisent la souplesse et l’hydratation de la peau.
La germination transforme la graine et entraîne une série de modifications positives : les enzymes procèdent à une pré-digestion, l’amidon est transformé en composants plus simples à digérer, les taux de vitamines et d’oligo-éléments augmentent !
Après germination, la valeur nutritive des graines est décuplée et elles apportent à l’organisme des vitamines et des oligo-éléments bio-disponibles.
Que trouve t’on dans la composition des graines germées ?